• L' Irlande vit au rythme de la musique; elle a toujours réservé, dès les temps les plus anciens, une place très importante à celle-ci. Ses origines elle les puise dans l'âme musicale Celte. La musique celtique est incontournable; destinée en tout premier lieu aux cérémonies funèbres, elle prit, grâce aux bardes et musiciens ambulants, une place très importante dans la vie quotidienne. On retrouve cette musique, ou plutôt ce genre de musique au nord-ouest de l' Espagne avec les Asturies, en Bretagne, en Cornouailles (au sud-ouest de L'Angleterre), en Ecosse, en Galice (province de nord-ouest de l'Espagne), dans l'île de Man, au pays de Galles et en Irlande.

    L'Irlande, comme l'Afrique, a depuis ses origines transmit tout son savoir musical oralement. Les détenteurs de ce savoir étaient les bardes et musiciens ambulants; ils voyageaient de ville en ville, afin de partager et transmettre leur savoir. A l'inverse de l'Afrique, où les griots existent toujours, l'Irlande ne voit plus ni bardes, ni musiciens ambulants cheminer dans ses villes.

     

    Il est important de parler des instruments car ce sont eux qui reflètent l'âme musicale d'un pays.

    Si nous devions caractériser l'Irlande, ce serait certainement la Harpe. En effet, bien plus qu'un emblème national, la harpe joue un rôle très important dans la musique irlandaise et ses origines.

    L'on trouve dans la mythologie irlandaise une définition précise de celle-ci, mais surtout de ses effets sur l'âme humaine.Cette musique est carctérisée de religieuse ou divine; l'exemple du récit du Cath Maighe tureadh (Bataille de Moytura) nous éclaire sur ce point de vue.

    Ce récit raconte le combat des dieux lumineux contre les forces occultes et sombres. Ce combat était basé sur 3 épreuves: jeu d'échec, remise en place d'une énorme pierre et épreuve musicale, laquelle s'avérait décisive.

    Le jeune guerrier qui participait à cette épreuve joua pendant trois jours trois modes différents. Le premier était le mode du sommeil, le deuxième celui du sourire et enfin le dernier exprimait la lamentation. La description des harpes dans la mythologie irlandaise est celle d'objets précieux et divins. On se retrouve plongé dans un monde plein de symboles, où la harpe elle-même est symbole de sommeil, un sommeil réparateur, qui appaise les maux et regénère les sens. Cela va plus loin encore car il est très fréquent de retrouver dans les textes irlandais la mention d'une musique si délicieuse, si enchanteresse qu'elle endort ou fait mourir de ravissement celui qui l'écoute.

     Il existe une quantité innombrable d'instruments en Irlande. Tous ne sont pas d'origine irlandaise mais tous en ont l'âme.

    L'accordéon: originaire de vienne, il apparu en Irlande au milieu du 19ème siècle. Il est beaucoup entendu dans les musiques populaires et accompagne volontier les chants.

    Les flûtes: en matière de flûte, les irlandais sont très friands. Il-y-a le tin whistle qui est très répandu en irlande. Le tin whistle est une petite flûte que l'on retrouve dans bon nombre de groupes irlandais à notre époque. Le tin whistle possède un timbre assez aigu, il existe d'ailleur une variante basse du tin whistle appelée la low whistle.

    Le violon: appelé fiddle en anglais, est extrêmement présent dans la musique traditionnelle. Il joue un rôle plus effacé que la harpe mais presque aussi important. Le violon est tenu différemment en Irlande, en effet au lieu de le tenir un peu de côté, les irlandais posent le violon sur leur épaule mais face à eux, ils inclinent légèrement la tête et ils jouent. Cette position est dû à leur mode de musique plutôt rapide et court. L'archet ne fait pas d'aussi grands mouvements que pour un morceau classique. Le jeu de l'archet se veut plutôt court et accrocheur.

    Comparé à l'Afrique, l'Irlande utilise beaucoup les instruments à cordes. Les sons s'allongent, par rapport aux rythmes saccadé et secs des instruments africains. Les modes de musique s'accordent aux modes de vie.

     

     


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  • La musique africaine est considérée comme "primitive". Attention, primitive qualifie celle-ci de pureté originelle et non pas d'une simplicité élémentaire.

    La musique africaine est l'expression primitive d'une culture sociale, pronfondément intégrée dans la vie en général. Elle est une manière d'agir en harmonie avec la nature. Les musiciens africains ne connaissent aucune théorie en musique. Chez tous les peuples d'Afrique, l'évolution de la musique depuis les origines semble s'être faite régulièrement, sans rupture, sans réforme, sans théorie contraignante, en intégrant tout l'environnement sonore.

    "Comprendre la musique" a vraiment un sens en Afrique car ici les instruments parlent. La langue africaine est une langue à tons et la musique peut en reprendre les rythmes, et les "tons", mieux, les imiter. Donc, un bon joueur et un autre joueur attentif et receptif peuvent communiquer entre eux. Chaque instrument reflète la culture et la personnalité du musicien qui en joue.

    On ne peut parler de musique africaine sans parler des griots; ils sont les responsables de la tradition orale, musicale et poétique en Afrique. C'est grâce à eux que se transmet la poésie et la musique, de génération en génération. Sans les griots, la majorité des oeuvres anciennes qui forment aujourd'hui le patrimoine artistique serait oubliée depuis longtemps. Ainsi peut-on toujours entendre actuellement les grandes chansons traditionnelles africaines.

    Il existe plusieurs sortes de griots :

    Le griot conteur, celui qui dit et chante les grandes épopées du passé, le pays et l'amour. Le griot conteur s'accompagne lui-même de son instrument de prédilection ou fait appel à un musicien, un second griot, appelé griot muet.

    Le griot qui chante, pour faire danser une assemblée, accompagné par un ensemble de tam-tam. L'amour est à la base de tous ses chants. Le chant est aussi interprété par des femmes, qui par leur sensibilité, leur finesse et la beauté de leur voix, se révèlent être exceptionnelles. L'emploi des instruments, en revanche, est exclusivement réservé aux hommes.

    Les griots ou griottes au féminin, jouent un rôle important en Afrique car la poésie et la musique sont considérées comme des arts vivants, intimement liés à la vie quotidienne.

     

    Le makossa (camerounais) : la musique qu'on appelle la makossa est un mélange de plusieurs rythmes de divers morceaux traditionnels chantés par les griots. A l'origine, elle était une danse de l'éthnie douala qui s'est répandue petit à petit dans tout le Cameroun. C'est une danse à la fois des hanches et des épaules, une imitation de la parade des animaux qu'ils exécutent à la période des amours.

     

    Le umbaganga (Afrique australe) : le umbaganga est un des rythmes de base le plus populaire de toute l'Afrique australe. Il est joué sur un rythme de jazz dans lequel les voix jouent un rôle de premier plan. Les principaux instruments utilisés pour jouer ce rythme sont le penny-whistle (sorte de pipeau) et les guitares fabriquées artisanalement à partir des caisses servant au transport du thé.

     

    La juju music (Nigeria) : la juju music représente le mysticisme de la science africaine. Ses origines remontent à la naissance de la race yoruba. Une connaissance profonde de la langue yoruba est une condition majeure de la pratique de la juju music. Ses lyriques proverbiaux la rendent impossible à chanter dans une autre langue.

    On ne peut parler de la musique africaine sans évoquer la Kora. La Kora est une harpe luth; elle était à l'origine réservée aux chasseurs. Cet instrument très ancien était et reste la messagère fidèle d'une civilisation. L'on peut en jouer avec bon nombre de mélodies et chants traditionnels. Le musicien joue assis, la Kora posée face à lui sur ses genoux, ou debout, la Kora accrochée aux épaules à l'aide d'une sangle. Elle est jouée avec les pouces et les index. La Kora se joue fréquement en solo, elle est utilisée pour accompagner le chant du joueur lui-même. La Kora, dit-on, est le plus bel instrument d'Afrique de l'Ouest. La tradition dit, que les vingt et une cordes de la Kora représentent la vie de l'enfant :

    7 font revivre le passé

    7 égrènent le présent

    et les 7 autres appellent l'avenir...

     


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  • Il est difficile de partir d'un point de vue et de dire d'où provient la musique. Car celle-ci est de tout temps et de tous horizons.

    Les Védas que l'on considère comme les écritures les plus anciennes connues sur terre, prétendent que le cosmos tout entier naquit de l'agencement des sons.

    La musique serait-elle à l'origine du monde?

    Cela personne ne le sait, on ne peut que l'imaginer. Une seule chose est sûre, la musique est à l'origine créée par l'homme. Elle prend vraiment un sens dans le coeur même de l'être humain. Tous les grands compositeurs en témoignent: tout ce qui a trait à la musique, a trait à l'homme.

    Si nous cherchons pourtant très loin l'origine de la musique, c'est en 50000 avant Jésus Christ que l'homo-sapiens commence à inventer la musique, en même temps probablement que le language. Nous ne connaissons ni les raisons, ni le comment d'une telle invention mais, il est certain que la musique primitive comme le language a dû servir à la survie. L' homme s'impose à la nature et commence à mener une vie sociale fondée sur l'échange et la division du travail. Ainsi, l'art trouve sa place dans ces premières communautés.

    Vers l'an 35000 avant J-C, plusieurs régions vont être ravagées par des cataclysmes; les livres les plus anciens en parlent : c'est le déluge de la Bible. Bon nombre de villes ont été détruites, ainsi que leurs habitants et leurs trésors. En revanche on a retrouvé des instruments de musique datant de l'époque qui a suivi le déluge. Tous ces vestiges témoignent d'une civilisation évoluée où la musique devait déjà être ancrée dans l'âme des peuples. Tout ce qui s'est passé avant ce déluge n'est donc que mythologies et légendes.

     

     

     


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  • En Grèce tout le monde était concerné par la musique et pendant longtemps les grecs l'ont appelée Sophia, qui signifie : sagesse, habilité et maîtrise. Tous les grands philosophes de la Grèce antique ont parlé de musique; ils disaient à son propos : "La musique joue un rôle important dans notre vie, il faut absolument l'étudier, l'aimer, la protéger, et l'on se doit de respecter ses rêgles, car la musique a une grande influence sur la politique, sur la prospérité de la nation, sur le bonheur des peuples...

     

     


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